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Ilôts nouveaux - mars 2010
Partis à 7h de Dakar avec Christophe lundi 8 mars 2010, nous arrivons à Palmarin à 10h, le séjour s'annonce bien sous un ciel d'azur et un soleil d'enfer.

La région est toujours aussi stupéfiante avec ses longs dégradés de couleur sable et sel, la végétation sporadique balisée par les baobabs majestueux, les pélicans qui enroulent les ascendances, les échassiers qui piquent les bolongs, et les charrettes qui sillonnent cette immensité.
Nous prenons nos marques au campement Djidjack (http://www.djidjack.com/) où nous avons choisi de passer la première nuit en camping en attendant le départ vers les ilots le lendemain matin. Sur place Jean-Paul et Grazziella nous accueillent gentiment, il y a de l'eau claire au robinet et l'électricité est produite en solaire ou par un groupe électrogène durant les principales heures de la journée et de la soirée.
Le vent souffle moyennement du Nord-Est sur le fleuve, mais nous préférons attendre la bascule de la marée en milieu d'après-midi pour faire une première nav côté océan. En attendant nous prenons contact avec Stéphane Besse (772701486) qui est basé un peu plus loin à Diakhanor (quelques kilomètres avant Djifer) et qui devra nous emmener le lendemain avec son bateau, une belle coque en résine et un beau Yamaha de 75cv !

Nous calons les détails du bivouac pour les 2 jours à venir, puis nous profitons de la brise de mer qui se lève dans l'après-midi pour gonfler sur la plage du Djidjack, Christophe sa F-One Bandit-Dos 12m et moi une Genetrix Origin 15m, car le souffle est léger.

Pendant une petite heure nous tirons des bords tranquillement, et petit à petit, ça monte tellement bien qu'on se retrouve tous les deux complètement surtoilés à environ 20 noeuds, à faire des sauts de fous pour le spectacle des pêcheurs qui partent en pirogue ! La session dure jusqu'à la nuit qui nous oblige à plier, ça tombe bien car nous sommes crevés, le sourire aux lèvres et l'espoir certain de pures sessions les jours suivants dans le Delta du Saloum.

Mardi matin 8h, chargement du bateau avec le matos de kite et le matos du bivouac, puis départ vers les îlots nouveaux. Le moteur de Steph ronronne sans tousser, c'est rassurant, on dépasse la passe de Djifer, on longe l'île de Sangomare côté Est en dérangeant quelques pélicans et cormorans. On espère que l'alizé se lève tôt pour permettre un downwind de la Pointe Nord jusqu'à la Pointe Sud, mais la pétole nous oblige à continuer au moteur, avec une escale pour ramasser du bois mort qui nous servira à éclairer notre soirée et à faire chauffer le "attaya" que Joseph, l'assistant de Steph, nous préparera !

Une heure plus tard, nous voilà au beau milieu du Delta, et nous apercevons les îlots qui se détachent à la surface de l'eau, entourés de vagues prometteuses

C'est magnifique, l'eau est claire et chaude pour la saison, le sable est brulant, des nuées d'oiseaux nous accueillent, mouettes, cormorans, pélicans...

Les 2 ilots en forme de croissant sont imbriqués et forment un lagon rond de 200m de diamètre légèrement ouvert au Nord et au Sud, la configuration est complète : des vagues au Sud en vent sortant, de l'extra plat dans le lagon par vent de travers et du vent entrant au Nord.

Une fois le bivouac déposé et installé, nous avons la visite des pêcheurs Niominka qui viennent faire une pause sur les ilots avant de rentrer.

Nous gonflons les ailes en attendant la brise de mer qui était au rendez-vous tous ces derniers jours en Nord-Ouest : elle se fait attendre jusque 17h à cause de la marée mais nous régale jusqu'à la nuit. Nous démarrons dans le lagon et nous passons rapidement au Sud dans les petites vagues lisses d'un mètre environ par vent de travers, un vrai bonheur, sauts dans un sens, surf dans l'autre...

Stéphane rentre un peu dans l'eau pour s'approcher et faire des photos, mais le banc de sable nous positionne un peu loin de lui pour bien faire !

Pour finir la session, retour sur la berge Nord où nous avons posé le bivouac, en passant à travers le lagon au coucher du soleil, et en s'y attardant abusivement ! Encore une belle session qui nous en a mis plein les yeux et les jambes.

Lendemain matin 9h, après un bon petit-déj, l'alizé qui ne s'était pas réveillé la veille, a la bonne idée de se lever tôt, pas trop fort à environ 15 noeuds, et nous voilà à nouveau sur l'eau.

Cette fois, nous exploitons le côté Nord qui clapote un peu en vent entrant, la session est principalement faite de sauts pour la séquence photo du trip !

Sur une pointe de sable proche les mouettes nichent en masse, chaque passage a proximité soulève leur envol, nous évitons de trop les déranger, mais quel spectacle magnifique de naviguer dans cette nuée ! Puis le vent tourne légèrement Est-Nord-Est, on a l'impression qu'il vire à l'harmatan, nous invitant à tirer des bords de vitesse dans la longueur du lagon sur une eau extra-plate à peine ridée par le souffle d'air ; en bout de course, on se retrouve au taquet dans 20cm d'eau, faut pas se louper et pas manquer l'empannage ! Nous terminons la session dans le lagon, vers midi le vent mollit, on s'arrête, exténués.
Mais on en redemande, et on envisage de rester un jour de plus, cependant à court d'eau et de victuailles on décide qu'il est temps de plier et de rentrer à Palmarin, puis à Dakar dans la foulée. Fin d'un très bon trip que nous recommandons !
Voir le diaporama complet des ilots

La région est toujours aussi stupéfiante avec ses longs dégradés de couleur sable et sel, la végétation sporadique balisée par les baobabs majestueux, les pélicans qui enroulent les ascendances, les échassiers qui piquent les bolongs, et les charrettes qui sillonnent cette immensité.
Nous prenons nos marques au campement Djidjack (http://www.djidjack.com/) où nous avons choisi de passer la première nuit en camping en attendant le départ vers les ilots le lendemain matin. Sur place Jean-Paul et Grazziella nous accueillent gentiment, il y a de l'eau claire au robinet et l'électricité est produite en solaire ou par un groupe électrogène durant les principales heures de la journée et de la soirée.
Le vent souffle moyennement du Nord-Est sur le fleuve, mais nous préférons attendre la bascule de la marée en milieu d'après-midi pour faire une première nav côté océan. En attendant nous prenons contact avec Stéphane Besse (772701486) qui est basé un peu plus loin à Diakhanor (quelques kilomètres avant Djifer) et qui devra nous emmener le lendemain avec son bateau, une belle coque en résine et un beau Yamaha de 75cv !

Nous calons les détails du bivouac pour les 2 jours à venir, puis nous profitons de la brise de mer qui se lève dans l'après-midi pour gonfler sur la plage du Djidjack, Christophe sa F-One Bandit-Dos 12m et moi une Genetrix Origin 15m, car le souffle est léger.

Pendant une petite heure nous tirons des bords tranquillement, et petit à petit, ça monte tellement bien qu'on se retrouve tous les deux complètement surtoilés à environ 20 noeuds, à faire des sauts de fous pour le spectacle des pêcheurs qui partent en pirogue ! La session dure jusqu'à la nuit qui nous oblige à plier, ça tombe bien car nous sommes crevés, le sourire aux lèvres et l'espoir certain de pures sessions les jours suivants dans le Delta du Saloum.

Mardi matin 8h, chargement du bateau avec le matos de kite et le matos du bivouac, puis départ vers les îlots nouveaux. Le moteur de Steph ronronne sans tousser, c'est rassurant, on dépasse la passe de Djifer, on longe l'île de Sangomare côté Est en dérangeant quelques pélicans et cormorans. On espère que l'alizé se lève tôt pour permettre un downwind de la Pointe Nord jusqu'à la Pointe Sud, mais la pétole nous oblige à continuer au moteur, avec une escale pour ramasser du bois mort qui nous servira à éclairer notre soirée et à faire chauffer le "attaya" que Joseph, l'assistant de Steph, nous préparera !

Une heure plus tard, nous voilà au beau milieu du Delta, et nous apercevons les îlots qui se détachent à la surface de l'eau, entourés de vagues prometteuses


C'est magnifique, l'eau est claire et chaude pour la saison, le sable est brulant, des nuées d'oiseaux nous accueillent, mouettes, cormorans, pélicans...

Les 2 ilots en forme de croissant sont imbriqués et forment un lagon rond de 200m de diamètre légèrement ouvert au Nord et au Sud, la configuration est complète : des vagues au Sud en vent sortant, de l'extra plat dans le lagon par vent de travers et du vent entrant au Nord.

Une fois le bivouac déposé et installé, nous avons la visite des pêcheurs Niominka qui viennent faire une pause sur les ilots avant de rentrer.

Nous gonflons les ailes en attendant la brise de mer qui était au rendez-vous tous ces derniers jours en Nord-Ouest : elle se fait attendre jusque 17h à cause de la marée mais nous régale jusqu'à la nuit. Nous démarrons dans le lagon et nous passons rapidement au Sud dans les petites vagues lisses d'un mètre environ par vent de travers, un vrai bonheur, sauts dans un sens, surf dans l'autre...

Stéphane rentre un peu dans l'eau pour s'approcher et faire des photos, mais le banc de sable nous positionne un peu loin de lui pour bien faire !

Pour finir la session, retour sur la berge Nord où nous avons posé le bivouac, en passant à travers le lagon au coucher du soleil, et en s'y attardant abusivement ! Encore une belle session qui nous en a mis plein les yeux et les jambes.

Lendemain matin 9h, après un bon petit-déj, l'alizé qui ne s'était pas réveillé la veille, a la bonne idée de se lever tôt, pas trop fort à environ 15 noeuds, et nous voilà à nouveau sur l'eau.

Cette fois, nous exploitons le côté Nord qui clapote un peu en vent entrant, la session est principalement faite de sauts pour la séquence photo du trip !

Sur une pointe de sable proche les mouettes nichent en masse, chaque passage a proximité soulève leur envol, nous évitons de trop les déranger, mais quel spectacle magnifique de naviguer dans cette nuée ! Puis le vent tourne légèrement Est-Nord-Est, on a l'impression qu'il vire à l'harmatan, nous invitant à tirer des bords de vitesse dans la longueur du lagon sur une eau extra-plate à peine ridée par le souffle d'air ; en bout de course, on se retrouve au taquet dans 20cm d'eau, faut pas se louper et pas manquer l'empannage ! Nous terminons la session dans le lagon, vers midi le vent mollit, on s'arrête, exténués.
Mais on en redemande, et on envisage de rester un jour de plus, cependant à court d'eau et de victuailles on décide qu'il est temps de plier et de rentrer à Palmarin, puis à Dakar dans la foulée. Fin d'un très bon trip que nous recommandons !
Voir le diaporama complet des ilots
Date de création : 12/03/2010 22:54
Dernière modification : 05/10/2014 13:28
Catégorie : Activités & Services - Expériences
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